Jean Petit revient sur les transformations profondes de la médecine au XXIe siècle, passant d'un modèle paternaliste à un modèle partagé où le patient est un acteur central. Il aborde les enjeux éthiques et techniques liés à la fin de vie, à la télémédecine et au dossier médical partagé, ainsi que les défis de communication et de financement dans un contexte de société vieillissante et de progrès technologique.

Julien Damon appelle à la fixation objectifs quantifiés pour lutter contre la pauvreté. Il analyse les différentes approches adoptées par l'ONU, l'Union européenne et la France, en mettant en lumière les défis et les avancées dans la réduction de la pauvreté. Il souligne l'importance de la mesure et du suivi pour évaluer l'efficacité des politiques et des initiatives mises en place.

Une étude Fidal révèle la préférence croissante des entreprises françaises pour la médiation et l'arbitrage dans la résolution des litiges. L'enquête compare les pratiques françaises et américaines, mettant en évidence les avantages de ces modes alternatifs de règlement des conflits (MARC) en termes de temps, de coûts, de préservation des relations et d'optimisation de la gestion des litiges. L'étude souligne également l'importance de la formation des équipes aux MARC et de la mise en place d'une politique de gestion des conflits pour les entreprises les plus 'Dispute-Wise'.

Une crise mondiale et trois façons de l'interpréter en 2010. La controverse des économistes ne s'est pas calmée depuis qu'au milieu de l'année 2007, l'affaire des « subprimes » a été le déclencheur de la crise financière - puis économique - dont nous vivons aujourd'hui encore les prolongements. Pour André Babeau, les économistes se partagent entre trois écoles qui préconisent trois types de médecine : les libéraux, les « atterrés » et les hybrides.

En introduction de la Lettre de Novembre 2010, Michel Rouger explore les complexités du management dans le secteur du sport, devenu un véritable secteur économique. Il met en lumière les différences fondamentales entre les objectifs du sport et ceux de l'entreprise, tout en soulignant la nécessité d'une coopération stratégique entre les deux.

Albert Merlin analyse les défis de la modernisation des systèmes français de retraite, d'assurance-maladie et d'éducation. Il met en lumière les obstacles à la réforme et propose des solutions alternatives axées sur la liberté et la responsabilité individuelle.

Thomas Cassuto revient sur les implications éthiques et juridiques de la synthèse d'un chromosome artificiel, réalisée par l'institut de Craig Venter. Il analyse les enjeux liés à la brevetabilité des organismes vivants et à la modification de l'identité génétique, soulignant les défis que pose cette avancée scientifique pour la législation et la protection de la dignité humaine.

François Ecalle analyse les défis liés au financement de l'assurance maladie en France, notamment la croissance des dépenses de santé et la nécessité de responsabiliser les ménages. Il explore différentes solutions, comme la privatisation de l'assurance santé et l'augmentation de la participation financière des assurés, en soulignant les difficultés et les limites de chaque approche.

Michel Rouger établit un parallèle saisissant entre la France de 1936, plongée dans une période de prospérité superficielle alors que l'Allemagne se réarme, et la France de 2010, confrontée à une dépendance économique vis-à-vis d'une Allemagne puissante. Il avertit contre les dangers d'un déni de réalité et d'un manque de volonté politique face à une situation qui rappelle les années précédant la Seconde Guerre mondiale.

La société française est dans une phase de transition engagée au début XXIe siècle et que Michel Rouger voit sur poursuivre jusque dans les années 2020. Il anticipe des changements profonds liés aux bouleversements technologiques et géopolitiques, ainsi que l'évolution de l'identité française, passant d'une vision historique à une dimension géographique.

En conclusion de la Lettre de Juillet 2010, Michel Rouger s'inquiète de la surabondance d'informations souvent superficielles. Elles ne répondent pas au besoin d'une information de qualité, nourrie de l'expérience et de l'analyse, pour éclairer les décisions stratégiques.

Xavier Lagarde nous parle du désenchantement des cadres et ingénieurs, victimes de la financiarisation des entreprises et de la fracture salariale. Il appelle à une réflexion sur les principes permettant de fédérer les aspirations individuelles et la réussite des projets collectifs, en rétablissant la cohérence entre l'investissement humain et le retour sur cet investissement.